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vendredi 30 octobre 2015

Jérémie Renier dans « Ni le ciel, ni la terre »

Afghanistan - 2014
Un groupe d’hommes, peut être une poignée, des hommes isolés de tout, en territoire inhospitalier. La menace peut surgir à tout instant, n’importe où, de jour… comme de nuit. Leur seule chance de salut : le groupe justement, mais à condition de maintenir la cohésion de la troupe, de rester toujours sur ses gardes, à l’affût, prêt à réagir.

Il va disparaître...
Pourtant, de manière totalement inexpliquée, plusieurs hommes, les uns après les autres, vont disparaître sans laisser de trace. Le doute, l’incompréhension et même la peur vont s’emparer des autres, ceux qui restent et qui s’interrogent : à qui le tour ?

A la frontière du Pakistan
Non, je ne suis pas en train de vous présenter le thème du prochain week-end aventure, quoi que… Cette histoire est le sujet du film « Ni le ciel, ni la terre », sorti sur les écrans il y a quelques semaines.

Mission de contrôle et de surveillance - Vallée du Wakhan
L’histoire se déroule en Afghanistan, en 2014. A l’approche du retrait des troupes occidentales, le capitaine Antarès Bonassieu (interprété par Jérémie Renier) et sa section sont affectés à une mission de contrôle et de surveillance dans une vallée reculée et aride du Wakhan, frontalière du Pakistan.

De rudes épreuves
Le secteur, supposé calme, va cependant mettre à rude épreuve la détermination d’Antarès et de ses hommes. Sans explication rationnelle, des soldats vont mystérieusement disparaître la nuit, au cours de leur garde.

Jérémie Renier
Enlevés par l’ennemi, telle est la première pensée du capitaine Bonassieu, qui interroge fermement les villageois, et va même jusqu’à les menacer de représailles en cas de complicité. En vain. La peur s’infiltre en chacun des soldats : comment lutter ? à quoi sert de lutter d’ailleurs ? qui est l’ennemi ?

Des conditions difficiles
Pour réaliser son premier long métrage, Clément Cogitore s’est longuement documenté sur la guerre en Afghanistan, sur le travail de l’armée avec les populations locales et sur l’utilisation des armes et des technologies numériques. Il a également visionné des vidéos de préparation de soldats et a multiplié les entretiens avec des militaires.
 
Vision nocturne
Le souhait d’inscrire un film « fantastique » dans la réalité transpire tout au long du récit. Pour être au plus près de cette réalité, le long métrage a ainsi été tourné avec du matériel utilisé par l’armée (caméra thermique, viseurs infrarouges, Famas…).

Jérémie Renier
Toujours par souci de réalisme, Clément Cogitore n’a pas épargné ses acteurs. Il a ainsi choisi de tourner à 2 000 mètres d’altitude, au Maroc, dans les montagnes de l’Atlas. Sur place, les acteurs ont à la fois souffert de la rigueur du désert et des difficultés liées à la montagne. A des températures de 45 degrés le jour succédaient des températures négatives la nuit… sans compter les orages.

De vrais soldats
Pour incarner son personnage, Jérémie Renier a pratiqué beaucoup de musculation et s’est durci les traits. L’acteur reconnaît que ce film était physiquement éprouvant (le plus éprouvant tourné à ce jour). Il devait notamment porter 40 kg de matériel sur le dos chaque jour pendant 15 heures, en plein désert et sous 45 degrés. Monter, descendre, crapahuter… comme de vrais soldats, rien n’a été épargné aux acteurs.

Jérémie Renier
Ces conditions extrêmes ont contribué à souder l’équipe, mais pour atteindre un maximum de résultat à l’écran, Jérémie Renier a aussi tenu à ce que tout le monde l’appelle « capitaine » en dehors des scènes de tournages. Pour accentuer le rapport hiérarchique avec ses soldats, il a également demandé à superviser l’entraînement des autres acteurs en salle de sport.

Jérémie Renier
Le film est toujours à l’affiche dans quelques salles, allez-y pour découvrir la fin de l’histoire.

Et si l’envie vous vient, à vous aussi, de vous confronter à des conditions extrêmes et de vivre l’aventure, n’hésitez pas, contactez moi.

Pour me contacter : manager@gregory-capra.com

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